La liste des choses à faire ou à voir en Avignon

Ancien monastère de Chartreux fondé au milieu du XIVè siècle, l’ensemble architectural comporte une église, trois cloîtres, une chapelle avec des fresques peintes par Matteo Giovannetti et 24 cellules de moines avec leurs jardins.

L’église-collégiale Notre-Dame fut édifiée en 1330 par le cardinal Arnaud de Via, neveu du pape Jean XXII. Elle était la chapelle d’un monastère de chanoines fondé par le cardinal. Le cloître, adossé au côté nord, desservait les autres bâtiments du monastère. Il fut supprimé à la Révolution, la Collégiale devint alors le siège de la paroisse de Villeneuve.

La Confrérie des Pénitents Noirs de la Miséricorde est fondée en 1586 pour l’accompagnement des prisonniers. Etablie dans l’hôpital Notre-Dame de Fenouillet datant du XIIIeme siècle, son aspect actuel date de la restauration des années 1739-40.

Construite en 1500, elle est consacrée en 1527, de style ogival-gothique provençal avec une nef unique et quatre chapelles latérales dont trois ont disparu.

Symbolisant la puissance du Roi de France, le Fort est constitué d’une enceinte fortifiée du XIVè siècle construite pour protéger l’abbaye bénédictine et le Bourg Saint-André, dont on visite l’église romane Notre-Dame de Belvezet. Le chemin de ronde, les terrasses de la Tour des Mascs et des tours jumelles offrent une vue panoramique sur Villeneuve-lez-Avignon, Avignon, la vallée du Rhône, le Mont Ventoux et les Alpilles.

Plus grande des constructions gothiques du Moyen-âge à la fois forteresse et palais, la résidence pontificale fut pendant le XIVè siècle le siège de la chrétienté d’Occident. Le palais épiscopal est une imbrication de deux bâtiments : le palais vieux de Benoît XII, assise sur le rocher des Doms, et le palais neuf de Clément VI, le plus fastueux des pontifes avignonnais. Il comporte un musée dédié à l’histoire du monument et des hommes qui l’ont écrite.

D’après la légende, le pont a été édifié au XIIè siècle par un jeune berger du Vivarais, Bénezet, sur ordre céleste. Achevé en 1185, il constituait le premier passage sur le Rhône entre Lyon et la mer. Le pont s’étirait sur environ 900 m et comptait 22 arches. Démantelé en 1226, reconstruit et plusieurs fois emporté par le Rhône, son utilisation est abandonné au XVIIè siècle. Il comporte aujourd’hui quatre arches et une chapelle dédiée à saint Nicolas.

Une double enceinte avec fossés, édifiée au XIIè siècle pour protéger la ville. Classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco, ils ceinturent toujours la vieille ville, longs de 4,3 km.

Refuge naturel situé à une trentaine de mètres au-dessus du Rhône dont les études archéologiques attestent d’une période néolithique. Il reste au fil des siècles un espace très peu urbanisé. C’est au XVIIIè siècle qu’il devient un lieu de promenade apprécié pour la qualité de son air et la vue qu’il offre sur les paysages alentours. Le parc est aménagé au cours du XIXè siècle : des arbres et des pelouses issus de l’ancien Jardin des Plantes, des réservoirs d’eau, un bassin, des statues de personnages célèbres (dont la « Vénus aux Hirondelles ») agrémentent le parcours.

Le musée du Petit Palais doit son nom à l’appellation familière du Palais des archevêques dans lequel il est installé, appellation qui lui fut attribuée par référence au grand palais voisin : le Palais des Papes. Ce « Petit Palais » de près de 3000 m2 organisés autour de deux cours intérieures constitue un important témoignage de l’installation pontificale à Avignon au XIVè siècle puis de la transformation de la cité du XVè au XVIIIè siècle, devenue une vice légation du pape régnant à Rome. Cet édifice est également emblématique du destin contemporain des monuments médiévaux après la Révolution française.

Fondée en 1979 par une convention réunissant la Ville d’Avignon, l’Association pour une fondation Jean-Vilar et le département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France, la maison Jean Vilar est dépositaire de l’œuvre du créateur du Festival et témoigne de son apport au théâtre contemporain, de l’aventure collective vécue chaque été à Avignon, de 1947 à 1971, et au Théâtre national populaire de 1951 à 1963.

Installé dans l’hôtel de Villeneuve-Esclapon, le musée Louis Vouland est situé près de la porte Saint-Dominique. Ouvert au public depuis 1982, il présente la prestigieuse collection d’art décoratifs rassemblée tout au long de sa vie par l’industriel avignonais avec un goût prononcé pour le XVIIIè siècle.

Durant tout le XIXè siècle et jusqu’en 1928, la condition des soies d’Avignon – administrée par le Mont-de-Piété à la différence des autres conditions françaises de Lyon et Saint Etienne – est gérée par les chambres de commerce qui assurent les opérations de dessiccation et de titrage recherchées par les producteurs et les négociants locaux. Installé primitivement dans l’ancienne chapelle du Mont-de-Piété, la condition des soies s’agrandit progressivement pour aboutir au grand bâtiment (1877) orné de deux belles façades, de l’architecte Boudoy.

La chapelle du Collège des Jésuites avait été conçue, à l’origine, pour présenter les sculptures médiévales et gallo-romaine du musée Calvet. Depuis une dizaine d’années, ces espaces se sont ouverts aux autres collections antiques du musée : égyptiennes, grecques et étrusques. Des aménagements qui préfigurent le visage des futures salles d’archéologie au musée Calvet.

En 1469, Pierre Baroncelli, originaire de Florence, acquiert la taverne de l’Amorier ainsi que deux petites maisons voisines de la livrée de Poitiers pour édifier sa demeure. Au XIXè siècle, désigné par Frédéric Mistral (1830-1914) qui le fréquentait assidûment sous le nom de « Palais du Roure » (« palais du chêne ») il devient un foyer du félibrige (mouvement pour la renaissance de la culture provençale).

Muséum d’Histoire naturelle conçu grâce aux travaux d’Esprit Requien (1788-1851), éminent botaniste, paléontologue et malacologue, qui constitue une importante collection de référence qu’il lègue en 1840 à l’administration du musée Calvet. Le muséum propose deux expositions permanentes : « Plongée dans le temps » et « Faune vauclusienne » qui retracent les grandes étapes de la vie dans le département de vaucluse.

Festival annuel de théâtre fondé en 1947 par Jean Vilar, à la suite d’une rencontre avec le poète René Char. Il a lieu chaque été en juillet dans la cour d’honneur du Palais des papes, dans de multiples théâtres et lieux du centre historique d’Avignon ainsi que dans quelques lieux à l’extérieur de la « cité des papes ». C’est la plus importante manifestation de l’art théâtral et du spectacle vivant en France et l’une des plus importante au monde par le nombre des créations et des spectateurs.

Reflet de la transformation du théâtre qui émerge à partir de 1966, à l’initiative du Théâtre des Carmes cofondé par André Benedetto et Bertrand Hurault, un festival « off », non officiel et indépendant, fait sortir le festival de la Cour d’honneur du Palais des papes en 1967 et installe au Cloître des Carmes, à côté du théâtre d’André Benedetto, une deuxième scène confiée au CDN du Sud-Est d’Antoine Bourseiller. Les autres centres dramatiques et théâtres nationaux présentent à leur tour leurs productions (Jorge Lavelli pour le Théâtre de l’Odéon, la Maison de la culture de Bourges), tandis que quatre nouveaux lieux sont investis dans la ville entre 1967 et 1971 (Cloître des Célestins, Théâtre municipal et Chapelle des Pénitents blancs complètent le Cloître des Carmes) Le festival s’internationalise et l’élargissement des champs artistiques du « Festival d’Avignon » se poursuit les années suivantes.