La liste des choses à faire ou à voir à Metz

La municipalité de Metz accorde en 1898 à la communauté réformée un terrain appelé « Jardin d’Amour » planté de saules sur l’île du Petit-Saulcy pour l’érection d’un temple de style néo-roman rhénan : le Temple-Neuf, édifice du culte réformé d’Alsace-Lorraine durant l’annexion allemande.

Elément majeur des fortifications de la ville de Metz construit en 1852 par les messins sur les ruines de la porte de Scarponne.

À la fois porte et pont fortifiés, la porte des Allemands enjambe la Seille au niveau du pont Henry-de-Ranconval qui relie le boulevard André-Maginot. Elle appartient à un ensemble patrimonial plus large, véritable porte-forteresse dotée de tours, de créneaux et de mâchicoulis et doit son nom à des chevaliers teutoniques ou aux frères fondateurs de l’hospice.

L’ensemble muséographique est surnommé « La Cour d’Or » depuis 1988 en référence au palais des rois d’Austrasie dont ils occupent le site présumé. Il comporte un musée archéologique réunissant des collections d’art gallo-romain, un musée d’architecture du Moyen-âge à la Renaissance, un musée des Beaux-arts, un musée d’histoire militaire.

Hôtel particulier édifié à la fin du XVè siècle par et pour la famille patricienne dans un contexte où la bourgeoisie s’enrichissant, elle confisquait le pouvoir temporel de l’évêque et faisait de la cité une république oligarchique (1234).

Avant la construction de l’Hôtel des Spectacles, place de la Comédie, c’était la salle de jeu de paume « Chatin » située à côté de l’hôtel Gargan qui servait de salle de théâtre. Au cours de son histoire, de nombreuses troupes se sont produites dans la salle de Metz et de grands noms y ont joué ou travaillé : Sarah Bernhardt dans la Tosca en 1905, ou Jean Cocteau pour les décors de Pelléas dans les années 1960.

Centre d’art dédié à l’art moderne et contemporain, l’établissement public de coopération culturelle d’art situé à Metz a pour projet culturel la présentation d’expositions temporaires et la programmation de spectacles vivants, de séances de cinéma et de conférences dans deux salles dédiées, le Studio et l’Auditorium Wendel.

L’église est un joyau du style gothique. On la surnomme la « lanterne du bon Dieu » en raison de la surface couverte par ses vitraux et verrières et de la hauteur de sa voûte.

Saint-Pierre-aux-Nonnains a été construit à la fin du IVè siècle. L’édifice conservé depuis témoigne de l’adaptation d’un bâtiment aux nécessités successives de l’Histoire. À l’origine, il faisait partie d’un ensemble de salles reliées par des galeries et a peut-être été la palestre d’un vaste complexe thermal, probablement inachevé, ou une basilique civile.

Les remparts sont les premières fortifications de la ville à succéder aux remparts romains. Construits au XIIIè siècle, ils se composent d’un mur d’enceinte de 6 km comprenant des tours et des portes. Chacune des tours est entretenue par une corporation de métiers dont elles portent encore le nom : Chandelliers, Charpentiers, Chauldronniers, Merciers, Tonneliers… La tour Camoufle construite en 1437 porte le surnom de Jacob de Castel, dit « Camoufle », un artilleur réputé du XVè siècle, célèbre pour son adresse.

La passerelle ou Digue de la Pucelle permet le passage entre l’île de Saulcy, ancien site militaire, et le sous-bassement de la tour détruite à l’extrêmité du Moyen Pont.