La liste des choses à faire ou à voir à Ajaccio

Bâtie sur un site stratégique afin de protéger efficacement la ville des attaques maritimes la citadelle fait l’objet de quatre campagnes de constructions principales : en 1492, en 1553 à l’arrivée de Sampiero et des troupes françaises conduites par le maréchal de Thermes, en 1559 sous l’autorité de « La Superbe », Jacopo Palearo di Morcò, ingénieur italien dit « il Fratino » et en 1789, après le rattachement de la Corse à la France. De forme hexagonale, elle compte six bastions.

Entreprise en 1577, le monument est achevé en 1593 sous l’épiscopat de Mgr Giulio Giustiniani dont les armoiries figurent au-dessus du portail en marbre de Carrare. Son architecture est typique de la Contre-Réforme : élevé sur un plan en croix latine, sa croisée de transept est éclairée par une coupole sur pendentif.

Formant l’aile droite du Palais Fesch, cette chapelle classée monument historique a été bénie le 9 septembre 1860. Elle fut érigée sous le second Empire entre 1857 et 1859 en pierre calcaire de Saint-Florent, sur les plans d’Alexis Paccard, architecte de la Couronne. La crypte abrite les tombeaux du cardinal Fesch, de Charles et de Laetitia Bonaparte, parents de Napoléon, et ceux d’autres membres de la famille impériale.

La maison actuelle est la deuxième demeure ajaccienne de la famille Bonaparte, qui était venue d’Italie à la fin du XVème siècle. Cette maison ne cessa de s’agrandir au fil des ans.

L’hôtel de Ville d’Ajaccio fut édifié sous le règne de Charles X entre 1824 et 1830. Il abrite un salon napoléonien où sont conservés divers tableaux, statues et souvenirs concernant l’épopée et la famille impériale.

Construit à la demande du Cardinal Fesch, oncle maternel de Napoléon 1er afin d’abriter un institut des Arts et des sciences, le musée est le plus important de France après le Louvre en matière de peintures italiennes. Les ensembles les plus prestigieux sont : les primitifs (Bernardo Daddi, Cosme Tura, Sandro Botticelli), le baroque romain (Le Bernin, Nicolas Poussin, Pierre de Cortone), le baroque napolitain (Luca Giordano, de Francesco Solimena, Corrado Giaquinto) et enfin la section napoléonienne (Canova, Bartolini, Trentanove).

Actuelle préfecture, le palais avait été construit en 1826 selon les plans de l’architecte Alfonse-Henri de Gisors (1796-1866). Sa construction s’inscrit dans « le plan d’extension et d’embellissement » proposé par Napoléon Bonaparte, 1er consul, qui marque le début du développement d’Ajaccio.

Elle se dresse sur la côte à l’embouchure du Prunelli, face au golfe d’Ajaccio, à l’entrée Nord de Porticcio. Il s’agit d’une tour ronde haute de 11 m. Avec ses 42 m de circonférence à la base, elle est plus importante que la plupart de ses consœurs, et son architecture est cossue. Elle vit se dérouler un évènement important de la vie de Napoléon Bonaparte. Une insurrection des partisans de Pascal Paoli qui éclata dans l’île, en 1793, suite à l’affaire de Sardaigne.

D’une superficie de 12 hectares et d’une oliveraie séculaire, le domaine abrite l’ancienne maison de campagne des Bonaparte. Le futur empereur y séjourna à son retour d’Egypte, en compagnie de Berthier, Murat, Lannes. Léguée à la ville, la propriété est un jardin public. L’oliveraie pluriséculaire est exploitée. Un arboretum été aménagé pour l’instruction des enfants.

Elle avait été mise à la disposition de la colonie grecque de Paomia (ancien village proche de Cargèse) qui sous la menace des bergers de Vico avaient du se replier à Ajaccio.

Construite à partir de 1920 en hommage aux morts de la Grande Guerre, l’église du Sacré Cœur est remarquable par l’allure néo-byzantine de ses formes et par le décor de sa façade, œuvre de Jacquemuns Robert. Les vitraux ont été créés par Valentine Reyree. L’intérieur se distingue par la grande simplicité de sa décoration. Il fut un temps question de graver en l’église le nom de tous les Corses tombés au champs d’honneur entre 1914 et 1918.

Géré par l’association A Bandera « la banniere » ce musée privé met en scène des objets, maquettes, tableaux et photographies qui racontent à travers quelques salles le passé de l’île et celui de la méditerranée, de la préhistoire à la Seconde Guerre mondiale.

Erigé à la demande des pêcheurs de corail d’Ajaccio en 1841, le Lazaret est à l’origine un lieu de quarantaine. Depuis son acquisition par François Ollandini il est devenu un lieu de rendez-vous culturels et artistiques incontournable pour la cité impériale. L’ouverture officielle du musée Marc Petit a eu lieu en 2008 avec plus de 30 bronzes exposés de façon permanente dans les jardins et allées du Lazaret.

Plage d’Ariadne, d’Agosta, plage du Scudo, de la Viva, de Porticcio, de Ruppione … Le Golfe d’Ajaccio dispose de plages de sable fin, à l’eau claire et fraîche.

Les Îles sanguinaires : paradis des oiseaux de mer et des dauphins, offrent à la belle saison des excursions en bateau au départ du port Tino Rossi. Le site, paradis des cormorans huppés, des goélands leucophés et des dauphins fait l’objet de nombreux récits de voyageurs. Alphonse Daudet y situe l’action d’une de ses lettres.