La liste des choses à faire ou à voir à Rouen

Monument qui s’élève depuis 1979 sur la place du Vieux Marché pour répondre à une double reconnaissance : l’église honore Sainte Jeanne d’Arc et commémore un mémorial civil qu’incarne l’héroïne française, célébrée le deuxième dimanche du mois de mai.

Architecture gothique dont les premières pierres remontent au haut Moyen-âge qui a la particularité de conserver son palais épiscopal et les constructions annexes environnantes de la même époque. La cathédrale Notre-Dame de Rouen est la plus haute de France et était le plus haut bâtiment du monde au moment de son achèvement en 1876. Considérée comme « la plus humaine des cathédrales » par le manque de symétrie de sa façade occidentale, elle est notamment connue à travers les 30 tableaux de la série des Cathédrales de Rouen, peints par Claude Monet.

Place historique où l’on trouve plusieurs maisons à colombage et/ou à encorbellement. Elle abritait l’église Saint-Sauveur qui fut détruite en 1793 et dont les fondations ont été dégagées lors de la rénovation de la place.

Donjon qui faisait partie du château construit en 1204 par Philippe Auguste. C’est dans ce château que se déroula le procès de Jeanne d’Arc et dans ce donjon que l’héroïne fut menacée de torture. La tour comprend trois salles superposées et un comble, restitution du XIXè siècle.

Monument emblématique de la ville, accolé à un beffroi et constitué d’une arche Renaissance enjambant la rue du Gros-Horloge. Le passage est surmonté d’une horloge astronomique du XVIè siècle.

Chef-d’œuvre du gothique flamboyant, rencontre des influences normandes (tour lanterne, porche à cinq pans) et du bassin parisien (plan sans transept apparent, homogénéité des dimensions). Une partie des vitraux anciens a pu être préservée.

Installé dans l’hôtel d’Hocqueville (XVII-XVIIIè siècle) le musée est centré sur les centres faïensiers de la production rouennaise : carreaux de Masséot Abaquesne, camaïeu bleu de Poterat, décors polychromes et pétillantes chinoiseries de l’époque rocaille, grands services d’apparat et sculptures de faïence.

Institution originale qui occupe une ancienne église gothique et abrite la plus grande collection de ferronnerie ancienne : 8000 pièces, de l’époque gallo-romaine au XIXè siècle, touchant à tous les registres (applications monumentales, grilles, rampes d’escalier, serrures, enseignes, instruments scientifiques, bijoux).

Installé autour du cloître de l’ancien monastère de la Visitation Sainte-Marie (XVIIè siècle), il abrite des collections de provenance régionale qui se situent entre l’âge du bronze et la Renaissance. Reflet d’une région riche en vestiges archéologiques, il présente d’importantes séries protohistoriques, gallo-romaines et mérovingiennes.

Le musée déploie ses collections permanentes sur soixante salles, le XVIIè et le XIXè siècle y étant particulièrement bien représentés avec des œuvres d’Ingres, de Degas, de Fragonard mais aussi des icônes russes et d’importantes collections impressionnistes.

Propriété acquise par la famille Flaubert en 1884, au bord de la Seine. Très attaché à cette demeure, Gustave Flaubert y vécut durant 35 ans et y écrivit toute son œuvre.